Cheveux : connaître son type en quelques étapes simples !

Une classification capillaire existe depuis les années 1990, segmentant les textures en catégories numérotées et sous-catégories précises. Pourtant, une même chevelure peut présenter plusieurs types sur différentes zones du cuir chevelu.
Le mythe d’un type unique par personne persiste, alors que la réalité impose souvent une approche personnalisée et nuancée. Se fier uniquement à l’apparence mouillée ou sèche fausse régulièrement le diagnostic.
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Plan de l'article
Pourquoi connaître son type de cheveux change tout au quotidien
Savoir précisément à quelle catégorie appartiennent ses cheveux n’a rien d’anecdotique. C’est une démarche pragmatique, presque tactique, qui commence toujours par un diagnostic capillaire sérieux. On observe la forme du follicule pileux, on passe en revue la fibre des racines aux pointes. Ce détail, la forme du follicule, qu’il soit rond, ovale ou aplati, oriente toute la suite : lisse, ondulé, bouclé ou crépu. L’hérédité pose les bases, mais l’environnement et les soins quotidiens réécrivent sans cesse la partition.
La routine capillaire, elle, s’en trouve bouleversée. Un cuir chevelu à tendance grasse, des pointes assoiffées, ou une chevelure saturée de résidus minéraux n’exigent pas les mêmes solutions. Le cheveu fin, fragile, se traite différemment d’une masse épaisse et rebelle. Se tromper de diagnostic, c’est s’exposer au mauvais shampoing, au soin inadapté. Reconnaître la nature de sa fibre permet enfin de cibler précisément ce dont elle a besoin.
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Voici les points clés à garder en tête pour adapter ses gestes et ses produits :
- Routine capillaire : chaque type de cheveux appelle des gestes spécifiques, impossible d’y échapper.
- Diagnostic capillaire : étape indispensable pour cerner la vraie nature de la fibre.
- Type de cheveux : produit d’une alchimie entre génétique, environnement et entretien quotidien.
C’est cette connaissance fine qui rend la routine efficace sur le long terme. Les cheveux réclament plus qu’une simple étiquette : ils veulent être compris. De la brosse à la serviette, du lavage à la coiffure, chaque choix trouve sa logique. On quitte le hasard pour une maîtrise qui s’installe au fil des jours.
Cheveux lisses, ondulés, bouclés ou crépus : comment s’y retrouver ?
La classification Walker structure tout le paysage capillaire. Quatre grandes familles se détachent : les cheveux lisses, ondulés, bouclés et crépus. Chacune se décompose en sous-catégories, du 1A au 4C, permettant de cerner toutes les nuances, toutes les subtilités.
Pour mieux comprendre ces familles, voici comment les différencier :
- Les cheveux lisses (types 1A, 1B, 1C) : parfaitement droits, parfois très fins (1A), parfois plus épais (1C), brillants et rarement sujets aux nœuds.
- Les cheveux ondulés (types 2A, 2B, 2C) : leur forme dessine un S, souple ou accentué. Les 2A sont légers, les 2C plus volumineux et enclins aux frisottis.
- Les cheveux bouclés (types 3A, 3B, 3C) : leurs boucles s’enroulent, de la spirale ample (3A) à la mèche très serrée (3C), avec un besoin constant d’hydratation et de définition.
- Les cheveux crépus (types 4A, 4B, 4C) : fibre dense, en zigzag ou frisottis, souvent sèche, volumineuse, avec des boucles parfois invisibles à l’œil nu. Les sous-types se différencient par la forme du frisottis, du ressort à la structure en Z.
Un bon diagnostic passe par l’observation de la texture, du diamètre et de la réaction quotidienne du cheveu. Cette diversité s’exprime : droits, souples, spiralés, en zigzag, chaque nature impose sa logique et ses besoins spécifiques. La routine s’affine, la personnalisation devient la règle.
Les étapes simples pour identifier son type de cheveux à la maison
Pour commencer, il suffit de laver ses cheveux avec un shampoing doux puis de les laisser sécher naturellement, sans aucun produit coiffant. C’est ainsi, sans artifice, que la véritable texture apparaît. Les cheveux tombent-ils droits ? Sont-ils parcourus de vagues ? Dessinent-ils des boucles nettes ou forment-ils une masse de frisottis ? Cette première observation guide déjà le diagnostic.
Ensuite, il faut sentir la fibre entre les doigts. Prélevez une mèche, faites-la rouler : un cheveu fin échappe presque à la sensation, un cheveu épais s’impose sous la pulpe. La densité, elle, se juge devant un miroir : séparez les cheveux, observez le cuir chevelu. S’il transparaît facilement, la densité est faible. S’il reste invisible, la masse est au rendez-vous.
Pour évaluer la porosité, il existe un test simple. Déposez un cheveu propre dans un verre d’eau. S’il coule vite, il absorbe tout ; il est donc très poreux. S’il flotte en surface, il retient naturellement l’humidité. Entre les deux, on navigue dans la moyenne.
Observez aussi l’état du cuir chevelu : tiraillements, excès de sébum, pellicules… Cheveux gras, secs, mixtes ? L’équilibre du sébum façonne la routine, nuance la texture, redistribue les priorités entre hydratation et légèreté.
Cette démarche, rapide et accessible, offre une première carte de votre univers capillaire. Les particularités du follicule pileux, forgées par la génétique et le quotidien, posent le décor.
Adopter les bons soins une fois son type de cheveux reconnu
Quand le diagnostic tombe, la routine s’ajuste. Cheveux lisses ? Direction les shampoings légers, sans silicone, pour préserver la vitalité. On écarte tout produit alourdissant, sous peine de voir la chevelure s’affaisser.
Pour les cheveux ondulés, l’enjeu, c’est la maîtrise des frisottis. On mise sur des crèmes légères, des sérums anti-humidité, et une gestuelle respectueuse pour modeler la vague sans la casser. Les cheveux bouclés, eux, ont besoin de soins qui hydratent et dessinent la boucle : crèmes définissantes, masques riches, gestes délicats. Sans cette attention, la boucle perd en netteté, hésite, se brouille.
Les cheveux crépus exigent générosité et patience. Beurres végétaux, huiles nourrissantes, bains d’hydratation s’imposent. Le cheveu, dense et sec, retient mal l’eau : chaque boucle serrée réclame douceur, protection et nutrition. Pour les cheveux fins, il faut privilégier les soins volumateurs, les textures aériennes, et doser avec parcimonie les masques.
Si vos cheveux sont mixtes, il faut jongler : purifier les racines, dorloter les pointes, trouver le juste équilibre. Chaque texture, chaque épaisseur, dessine sa propre partition. Les besoins s’expriment, la main s’adapte, la réponse devient sur-mesure.
Reconnaître la nature de ses cheveux, c’est ouvrir la porte à une routine qui ne trahit plus. À chacun sa méthode, à chaque fibre sa solution. La chevelure, domptée, révèle alors tout son potentiel.